Les métiers qui doivent porter des vêtements de protection contre l’arc électrique, normés IEC 61482-2 sont ceux exposés à des risques d’arc électrique lors de travaux sur ou à proximité d’installations électriques sous tension ou susceptibles de l’être. Voici les principaux métiers concernés :
- Électriciens : ceux qui interviennent sur des tableaux électriques, armoires, transformateurs, lignes, etc.
- Techniciens de maintenance électrique : interventions de dépannage ou de maintenance sur des installations électriques industrielles ou tertiaires.
- Monteurs/poseurs de réseaux électriques : travaux sur réseaux (HTA/BT), pose de câbles sous tension, etc.
- Opérateurs en postes électriques : surveillance, manœuvres sur des postes de transformation, de distribution.
- Techniciens de travaux sous tension : toutes les personnes qualifiées pour travailler sur des installations électriques en service (y compris les lignes aériennes ou souterraines).
- Agents d’exploitation ou de distribution Énergie : interventions sur les lignes électriques, panneaux, coffrets, compteurs.
- Techniciens en électricité de bâtiments : travaux de raccordement/maintenance pouvant occasionner des arcs électriques.
Le port de vêtements anti-arc électrique dépend aussi de l’analyse des risques propre à chaque intervention (type de tension, énergie disponible, opérations à effectuer, etc.), conformément à la réglementation (Code du travail, norme NF EN 61482).
Les vêtements anti-arc électrique sont également obligatoires pour toute personne habilitée (habilitation électrique), lorsqu’elle intervient en zone à risque d’arc électrique.
Tous les professionnels exposés au risque d’arc électrique dans l’exercice de leur métier doivent porter ces vêtements de protection, dès lors que le risque est identifié par l’analyse de risque. Cela inclut principalement les métiers liés à l’électricité, en industrie, bâtiment, et réseaux.
Souvent multi-normes : les vêtements anti arc électrique peuvent aussi résister aux flammes, à la chaleur convective (EN ISO 11612), à l’antistatique (EN 1149-5), etc.
